Çà recommence !
La saison des festivals BD de Bretagne démarre en avril. Mais la pandémie est encore là et bien là.
Les organisateurs de Quimper, Perros Guirec et St Quay Portrieux ont pris la décision d’annuler leurs manifestations.
Quel dommage !
Dommage pour la culture et ses artistes, dommage pour le public sevré de manifestations de qualité, dommage pour les organisateurs qui ont tant travaillé pour monter ces moments de plaisir partagé.
2021 devait être l’année du renouveau après 2020 qui avait vu la quasi totalité des festivals annuler leur saison. Même en se disant que le travail réalisé servira pour la prochaine édition, c’est une grande déception et une plus grande frustration de ne pas pouvoir montrer ce que les équipes ont réalisé pour le bonheur du public, des amateurs et des curieux.
Courage !
Les temps s’assombrissent.
Les festivals, par nature, sont les points de ralliement d’un public, amateur ou curieux, vers des artistes qui acceptent cette confrontation amicale.
Cette proximité entre un auteur et son public est l’un des moments forts de la vie de ces artistes qui travaillent le plus souvent dans la solitude de leur atelier.
La confrontation avec le public est un moment à la fois de vérité et de rapprochement. Le retour et les commentaires du public, pour un créateur, sont indispensables à la poursuite de sa création.
En Bretagne, 10 festivals proposent ces rencontres autour de la bande dessinée – Finistère (Quimper, Brest), Côtes d’Armor (Perros Guirec, St Brieux, St Quay Portrieux, Erquy), Ill et Vilaine (St Malo, Bédée, Dinard), Morbihan (Locmariaquer). Ils se déroulent d’avril à octobre, soit plus de 6 mois de l’année.
En 2020, quasiment tous ont été obligé de déclarer forfait, causes sanitaires obligent.
2021 s’annonce difficile. Les projections gouvernementales laissent peu de place à l’optimisme jusqu’au mois de juin.
Qu’en sera-t-il de nos manifestations du premier semestre ? A l’exception de Locmariaquer, tous les festivals se déroulent à l’intérieur. Quelles mesurent prendre pour assurer la sécurité des artistes et du public ? Comment rendre ces manifestations joyeuses alors que chacun est affublé de masques et contraint d’éviter tout contact ? Quel casse-tête pour les organisateurs !
Lok’en Bulles, sous chapiteaux sur le port, est très aéré. Situé mi-septembre, il peut encore espérer opérer comme prévu.
Une absence d’une année est certes problématique, mais rattrapable. Deux années présentent un risque important de disparaître des écrans radars.
Un rude coup pour la culture. Un de plus !
Tous nos efforts convergent pour maintenir notre festival Lok’en Bulles !
Le Comité d’Organisation du festival Lok’en Bulles